Je suis passionnée de nutrition. 

Cette passion est assez récente, de quelques années seulement. Avant cela j’étais plutôt une passionnée vorace des plantes médicinales. Je fabriquais depuis l’âge de douze ans des potions, des bains de sel, des masques aux ingrédients parfois surprenants. Ma famille, mi-amusé mi-intrigué, me servait de cobaye pour mes expérimentations.

A 17 ans je n’ai pas échappé à  cette légendaire question, parfois agaçante, que l’on pose à tous les adolescents ; « que veux-tu faire comme métier plus tard ? ». Beaucoup de mes camarades hésitaient encore mais pour moi c’était une évidence. Je voulais être phytothérapeute (une médecine douce qui traite par l’usage des plantes). Je le répétais et revendiquais fièrement, à tous ceux qui voulait (ou pas !) entendre. 

Je me rappelle de ce moment en cours, comme si c’était hier, où j’ai entrevue le pouvoir de  l’alimentation. Mon professeur et mentor Hakim Salim Khan nous racontait que les grands thérapeutes de notre temps, comme Hippocrate et Ibn Sina, recommandaient l’alimentation avant toute chose pour ramener le corps vers l’équilibre.

« Que ton alimentation soit ta première médecine » Citation célèbre de Hippocrate mais pas suffisamment célébré.

L’alimentation était pour moi à l’époque plus une médecine préventive que curative. Ma curiosité était éveillée.

 Durant ma période d’études, mon fils tomba malade à l’âge d’un an et demi. Son corps était recouvert de boutons. Pédiatre, allergologue, dermatologue… les visites étaient nombreuses. On supposait une allergie mais de cause inconnue. Il a fallut plus d’un an de stress, d’angoisses, pour enfin avoir un diagnostic. Mon fils était allergique aux piqûres d’insectes.

 C’était la première fois que je constatai les limites du pouvoir des plantes. Les médicaments ne feraient que masquer temporairement ses symptômes. J’étais déterminée et acharnée à comprendre POURQUOI son corps réagissait de façon excessif à une piqûre anodine pour la majorité d’entres nous. Mon cerveau bouillonnait de milles questions.

Héritions nous de façon irrévocable un terrain allergique? Existait-il un espoir que mon fils n’ai pas à être dépendant des crèmes de cortisone pour réduire l’inflammation après une piqûre? 

Allais-je passait ma vie à craindre les piqûres de moustiques sur mon fils ? A me réveiller au milieu de la nuit, angoissée, pour inspecter minutieusement la présence de moustique ?

J’apprenais en médecine Tibb (gréco-arabe) que c’est le terrain de notre corps qui nous rend susceptible aux maladies.

Le microbe n’est rien. Le terrain est tout. Louis Pasteur

Cette  notion était encore théorique dans ma tête et j’étais décidée à la mettre en pratique. Je passais des heures, des nuits blanches devant mes livres, sur le net à faire des recherches. C’est ainsi que je découvris la nutrition fonctionnelle. Je n’ai pas hésité à poursuivre mes études dans ce domaine qui approfondissait les notions que j’avais déjà apprises.

Les changements alimentaires étaient progressifs, mais les résultats, certes lents à apparaître au début, étaient bien là. J’ai également incorporé des compléments alimentaires petit à petit pour cicatriser et combler les carences de son corps.

Grâce à une alimentation adaptée aux besoins de mon fils, son terrain inflammatoire c’était calmé. Petit à petit, son corps réagissait de façon moins extrême aux piqûres d’insectes.

Au moment ou j’écris cet article, mon fils c’est fait piqué par des moustiques il y a quelques jours. Je n’ai même pas jugé utile de badigeonner l’endroit avec de l’huile essentiel de lavande. Au bout de trois jours (sans avoir gratté!), la piqûre est à peine visible. La réaction de son corps aux piqûres d’insectes est certes un peu plus que la moyenne, mais à peine.

Plus de stress, plus d’angoisses à l’arrivée de l’été. 

J’y croyais à peine, et, je dois l’avouer, une partie de moi se demandait s’il avait vraiment eu des allergies. J’ai eu ma confirmation quand, pendant quelques jours séparés de moi, mon fils n’avait pas suivit son régime alimentaire. Les piqûres s’insectes avaient commencé à s’enflammer comme au début. C’est à ce moment là où j’ai eu la conviction que je n’avais rien imaginé, et que les résultats étaient bien réels.

Les changements alimentaires mises en place nous a tous profiter. Mon mari a constater qu’il n’avait plus de douleurs articulaire. Ma fatigue chronique c’est améliorée. Les angoisses et crises de nerfs ingérables de ma fille ont diminué. Les rhumes durent en moyenne 3 jours, comparé à deux semaines autrefois pour ma fille. 

Ma passion était née.

C’est pour cela que j’ai crée ce blog. Pour donner espoir aux familles qui traversent des crises de santé.

Nous nous en rendons pas compte mais notre alimentation nous impacte à tous les niveau. Que ce soit physique, mentale ou émotionnelle.

C’est simple pourtant. Ce que nous mangeons se transforme…..en NOUS! Mais savons nous réellement ce que nous mangeons?

Nous recherchons tous la pilule magique ; que ce soit une plante, un complément alimentaire ou un médicament qui pourra résoudre nos problèmes. Malheureusement, il n’en existe aucun.

Ces pilules sont des aides, mais le véritable chemin de guérison est en nous. Il vient de notre mode de vie, notre alimentation, nos émotions, notre résilience contre le stress.

Remettre tous en question n’est pas simple, mais nécessaire, petit à petit,  pour véritablement éveiller notre potentiel et celui de nos enfants. Pour mener une vie pleine et heureuse.