5 Aliments qui peuvent causer l’anxiété la dépression et l’hyperactivité

5 Aliments qui peuvent causer l’anxiété la dépression et l’hyperactivité

Ce que nous mangeons impact directement notre cerveau

L’alimentation est notre meilleur médicament. Hippocrate l’avait bien compris. Nos cellules, nos os, nos tissues, nos molécules sont faits de ce que l’on mange. Nos muscles sont formés par les protéines. Les vitamines et les minéraux sont essentiels dans la formation d’énergie dans notre corps et pour le bon fonctionnement des neurones. Le bon gras (à distinguer du mauvais qui se trouve dans beaucoup d’aliments transformés) va aider au bon développement du cerveau.

Le cerveau, comme les autres organes, a besoin de substances apportées par l’alimentation :il représente environ 2% de notre poids, mais il consomme à lui seul 20% de l’oxygène respiré et 20% de l’énergie alimentaire ! La première fois que j’ai lu cette information, je suis restée quelques minutes à apprécier et à mesurer l’ampleur de cette découverte. C’est qu’il en a du boulot ce cerveau à faire au quotidien !

Le cerveau a aussi besoin de protéines pour fabriquer certains de ses neurotransmetteurs tels que la sérotonine (hormone du bonheur) et la dopamine (hormone du plaisir et de la motivation) parmi tant d’autres.

La qualité de notre nourriture et notre capacité d’absorption est essentiel. Notre alimentation moderne est très inflammatoire, détruit notre paroi intestinal et notre flore intestinal. Le cerveau en est immédiatement atteint, de façon subtil et insidieuseau début comme une fatigue chronique, des maux de tête, des insomnies, ou des oublies.

Au fil des années, les dégâts se creusent et un beau jour, comme sorti de nulle part, un diagnostique tombe.

Les dégâts se font ressentir de plus en plus souvent chez les enfants, notamment les plus fragilisés. Le cerveau n’étant pas nourrit correctement et subissant l’inflammation des aliments nocifs, les effets se feront ressentir dans le comportement ou l’humeur. Dépression, anxiété, phobie social, trouble d’opposition, hyperactivité, manque d’attention et de concentration, et la liste continue.

Les cinq aliments qui suivent sont les aliments les plus inflammatoires, et malheureusement, aussi les plus présents dans notre alimentation moderne.

Gluten

Oui je sais, vous pensez peut-être que « le sans gluten » est une mode ou un marché juteux, et je l’avoue, je le pensais aussi il y a quelques années. Par contre, il est vrai que certains industriels en ont profité, et d’ailleurs, je ne recommande pas la consommation de la majorité des produits transformés sans gluten qui existent dans le marché.

Parler de gluten peut angoisser certains. La première réponse de résistance que j’entends le plus souvent est : « Mais que vais-je donc pourvoir manger ?! »

En effet, le gluten se trouve PARTOUT. C’est une protéine présente dans le blé, l’orge, l’épeautre, le kamut, le froment et le seigle. Cela signifie qu’il se trouve dans les pâtes, le pain, les biscuits, les céréales pour le petit déjeuner, gâteaux et la liste est longue. Beaucoup de personnes consomment du gluten à chaque repas, ce qui légitimisme la question précédente.

Avant de vous rassurer qu’il existe un large choix alimentaire (oui, même des pâtes sans gluten !), il convient tout d’abord de vous expliquer pourquoi le gluten peut nuire autant à notre santé.

J’explique dans cet article en détail les effets du gluten, mais pour résumer, le problème ne vient pas du gluten en lui-même mais de ce que l’on a fait subir au gluten. Le gluten a été modifié à des fins industrielles. Ce gluten est très indigeste et irrite fortement les intestins.

J’entends votre question. Doit-on aussi éviter les autres formes de gluten de gaines anciennes non modifiées ? Cela dépend. Ils ne sont pas problématiques pour tous.Toutefois, il faut savoir les préparer de façon ancestrale (fermentation, trempage) afin de rendre le gluten digérable. Il est préférable de ne pas en manger trop souvent, et certainement pas à tous les repas !

Ceux qui doivent éviter toute forme de gluten sont les personnes allergiques et intolérantes au gluten. Une intolérance et une allergie sont deux choses différentes. Les réactions allergique sont immédiates et flagrantes alors que les intolérances sont plus difficiles à cerner et parfois les effets ne se font ressentir jusqu’à 72 heurs plus tard !

Il existe un test d’intolérance mais il n’est pas fiable à 100% car il donne parfois de faux négatifs. C’est pour cela que la meilleure façon de savoir si vous ou votre enfant êtes intolérant au gluten est de l’éliminer au minimum un mois (idéal trois mois) et d’observer si une amélioration se fait ressentir. Vous pouvez faire le teste d’introduction après cette période d’éviction.

Le gluten a été associé à des troubles aussi sévères que l’autisme, la dépression, TDAH, Alzheimer etc.

Cela ne signifie pas que la seule éviction du gluten va résoudre tous les problèmes, mais cela peut être un pas essentiel vers le chemin du mieux-être.

 

Produits Laitiers

Les produits laitiers contiennent une protéine, la caséine, qui peut, chez certains individus, être très inflammatoire. Je ne suis pas contre les produits laitiers et je considère que chez un individu avec un bon système digestif ils peuvent être très nourrissants à conditions de les consommer crus et bio.

La pasteurisation, l’ultra haute température, les laits dégraissés, changent la structure protéinée en la rendant très indigeste tout en libérant beaucoup de glutamate. Ces produits sont dénaturés et nuisent à tous.

De plus en plus de personnes, notamment les enfants fragilisés, sont intolérants aux produits laitiers même non dénaturés. En effet, leurs intestins poreux permettent à ces grosses molécules (caséine) de traverser la paroi intestinale alors qu’ils ne le devraient pas. Ils doivent d’abord être désassemblés dans les intestins en acides aminés. Une fois dans la circulation sanguine, ces « intrus » agissent comme des opioïdes et vont provoquer une réaction immunitaire et une inflammation.

Cette inflammation peut toucher n’importe quel organe, selon la prédisposition génétique de chacun. Quand il touche le cerveau, les symptômes peuvent être très divers, allant de la dépression, aux troubles de l’humeur et du comportement à la schizophrénie et autres troubles neurologiques. Comme pour le gluten, il n’existe aucun test fiable à 100% et le mieux pour savoir s’il y a une intolérance c’est de faire un régime éliminatoire pendant un mois.

 

OGM

Un OGM (ou Organisme génétiquement modifié) est un organisme vivant (animal ou végétal) dont le patrimoine génétique a été modifié par l’Homme. Ils sont lourdement traités avec des herbicides et pesticides. Ces composantes chimiques ont été créées pour tuer ; il est logique qu’elles soient très toxiques à l’homme. Des études ont démontrés que le pesticide Roundup est très nocif à la santé de l’homme.

Ces toxines ont été retrouvées dans le lait maternel. Le Roundup a été démontré étant toxique aux cellules fœtales et pouvant causer des malformations congénitales.

De plus, ces toxines perturbent l’équilibre fragile de notre flore intestinale, et nous savons à quel point il est essentiel de protéger notre flore qui est un des socles fondamentaux de notre santé, et surtout de notre santé cérébrale.

Les pesticides et herbicides se trouvent également dans les produits non bio, à des dégrées variables selon le mode de culture. C’est pour cela qu’il est conseillé d’avoir une alimentation aussi bio que possible.

Sucre et sucre artificiel

J’ai écrit une série d’articles sur le sucre tellement le sujet est important et trop peu diffusé. C’est souvent le plus difficile à abandonner car il est extrêmement addictif. Le sucre active le même centre de plaisir dans le cerveau que les drogues dures tels que la morphine et l’héroïne. Pas étonnant qu’il est si difficile de l’éliminer !

Notre consommation de sucre, et surtout de sucre rapide (sucre blanc, pain blanc, pâtes, riz blanc etc) a augmenté considérablement ces dernières décennies. Notre corps n’est pas fait pour consommer de telles quantités.

Notre cerveau est très sensible aux variations de notre taux de sucre sanguin. Et manger des aliments sucrés fait faire de véritables montagnes russes à ce dernier. Après le « high » initial causé par le sucre, notre cerveau vit un creux qui s’apparente réellement aux symptômes de l’anxiété, dépression, manque de concentration voir même des états agressifs et coléreux.

La solution se trouverait-il dans les boissons gazeuses diète et les produits « sans sucre ajouté »? Ben non, malheureusement. Souvent ces produits « sans sucre » sont remplacés par des édulcorants, qui sont tout aussi nocifs.

Pendant des années, les experts croyaient que ces ingrédients artificiels pouvaient nous procurer le goût sucré que nous aimons tant, mais sans les calories et surtout sans effet sur notre organisme. Mais de plus en plus d’évidence indique le contraire. Ces édulcorants font varier le taux de sucre sanguin eux aussi. Pire, ils augmentent l’appétit et certains sont neurotoxiques.

Les effets nocifs du sucre étant de plus en plus connus du publique, les industrielles ont élaborés des stratégies pour masquer le nom « sucre » dans la liste des ingrédients. Ne vous faites pas avoir et apprenez à démasquez les sucre cachés dans cet article.

Pas de panique surtout ! Je ne vous demande pas d’abandonner le plaisir sucré car c’est un besoin physiologique, à condition d’en consommer avec modération et de choisir des sucres sains (miel, sucre de coco, sirop de datte etc).

Huiles végétales hydrogénées

Il est important de distinguer le BON du MAUVAIS gras. Ce dernier se trouve dans les huiles végétales hydrogénées. Les industriels ont décidé d’injecter de l’hydrogène dans les huiles végétales afin de les rendre solides à température ambiante : c’est le principe de l’hydrogénation. En étant solides, ces huiles se conservent beaucoup mieux.

 L’hydrogénation dénature la structure des acides gras, qui deviennent alors un véritable poison pour notre corps et surtout pour notre cerveau. Ces huiles déclenchent l’inflammation dans notre corps qui ne reconnait pas ces corps étrangers qui ont été modifié par l’homme.

Elles sont très répandues dans les produits alimentaires courants, tels que les biscuits sucrés et salés, les gâteaux, les céréales, les glaces, les plats cuisinés et bien sûr dans les margarines végétales. Il faut être vigilent et lire attentivement la liste des ingrédients.

Ces huiles hydrogénées causent bien des dégâts dans notre corps à tous les niveaux. Trouble du comportement, anxiété, dépression et autres troubles neurodégénératifs peuvent être la conséquence d’une consommation de ces huiles.

Elles rendent la membrane cellulaire des neurones rigides, et ainsi entravant leur communication et les échanges extracellulaires ( les sorties de déchets et entrées de nutriments.) Un vrai dégât quoi. De plus, elles empêchent le bon gras de faire son travail.

En route pour la révolution

Je suis toujours sidérée et en colère de constater que ces aliments nocifs se trouvent partout dans les rayons, dans les produits transformés, et même les aliments pour enfant ! Cela me dépasse. Un jour la révolution des consommateurs arrivera, mais pour cela encore faut-il qu’ils soient informés car malheureusement tout est fait pour dissimuler ces vérités.

Je le crie haut et fort, RAS LE BOL ! Ne nous laissons pas faire, ne nous laissons pas nous voler notre santé et celle de nos enfants. C’est par le savoir que nous trouverons la liberté.

Engagez-vous un mois

Je ne veux pas parler des témoignages que je lis, des résultats que je vois chez  ma famille et mes clients. Je vous invite plutôt à faire vous-mêmes des recherches, à lire et écouter les parents témoigner pour vous donner la motivation de faire ce premier pas qui peut vous sembler effrayant et impossible au début, mais tout à fait réalisable, et à long terme, assez facile.

Ce que je vous propose c’est de vérifier par vous-même, de le ressentir dans votre corps, de le voir chez votre enfant. Engagez-vous un mois de nettoyage intensif ou bien un nettoyage en douceur, en éliminant les choses une étape à la fois. 

Avant de considérer la médication pour vous ou votre enfant (ce qui dans certains cas est nécessaire je ne le nie pas), tentez d’abord un changement de régime alimentaire. Vous n’avez rien à perdre mais tout à y gagner. 

 

Références

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  2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26344165
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27788314
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26586104
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  8. http://jnnp.bmj.com/content/72/5/560.full
  9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19758171
  10. http://www.drperlmutter.com/about/grain-brain-by-david-perlmutter/
  11. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26877644
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27327801
  13. https://bamboocorefitness.com/not-so-sweet-the-average-american-consumes-150-170-pounds-of-sugar-each-year/

Maria Bachiri

Naturopathe, Nutritionniste Fonctionnelle et Praticienne RTT, spécialisée dans les troubles du comportement et de l'humeur, ma passion est d'aider l'enfant à atteindre son véritable potentiel.
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